Verderonne est relaté dans un diplôme de 1060, par lequel le roi Philippe 1er donnait à l’abbaye Saint Lucien de Beauvais tous les droits qu’il avait en ce lieu ainsi que sur Cinqueux et Rosoy .
Au XIII siècle la seigneurie appartient à la maison de Villers-saint-Paul alors une des plus illustre de Beauvaisis.
En 1586, l’unique héritière vend Verderonne à Gilles de l’Aubéspine. Il y fera construire, sur les anciennes fondations du XIIIème siècle, son château dont on a gardé une trace grâce à une gravure d’Israël Silvestre.
Son petit fils Claude de l’Aubespine obtient l’érection en marquisat de sa terre de Verderonne en raison de sa fidélité à la cause royale pendant la Fronde.
Charles son fils sera seigneur de Verderonne et de Stors (Val-d’Oise).
C’est en 1725 que Etienne-Louis marquis de Beaucourt et de Verderonne (petit fils de Charles) achève la construction du château.
En 1733 le domaine atteint toute sa splendeur pour la visite de Saint-Simon à ses cousins l’Aubespine.
Cinq ans plus tard cependant, couvert de dettes, le marquis doit se séparer de Verderonne. L’acquéreur est le comte d’Andlau. Il y fera quelques modifications. Il épousera Marie-Henriette de Polastron, dame d’honneur de Mesdames. Elle sera éxilée en 1746 sur ordre du Roi pour avoir introduit à la cour un livre licencieux.
Leur fils Henri-Antoine épouse Geneviève Helvétius la fille du philosophe. Cousin germain de la comtesse de Polignac, née Polastron, il appartient au premier cercle de la reine Marie-Antoinette.
En 1884 le général d’Andlau, sénateur de l’Oise doit se défaire de Verderonne. C’est un certain M. Baudrier , banquier à Paris qui l’acquiert. Le château et ses communs sont gardés dans leur intégralité jusqu’à la rapide déchéance qu’il connait à la fin des années 1960.
Aujourd’hui, les actuels propriétaires remettent peu à peu en état les lieux.